Nadhufa Mohamed est une jeune femme dynamique toujours au service de la communauté. Actuelle chargée de communication de Ndzouani Gold, cette agence promotrice de la politique du renforcement des communes, elle a un grand passé associatif derrière elle. Native de Mutsamudu, elle est aussi une militante active de la conservation du patrimoine. De son engagement, elle laisse croire des beaux jours devant elle.
A 25 ans, Nadhufa Mohamed est une leader. En décembre 2014 , cette jeune femme était désignée par l’ambassade de France aux Comores comme « Femme du mois ». Si elle a été distinguée, c’est surtout grâce à son dynamisme. Et ça ne remonte pas d’aujourd’hui. Alors étudiante au Maroc, elle fonde l’association « Agir Pour Anjouan » connue sous l’acronyme APA. Une association qui continue ses actions au pays. Pourtant, Nadhufa est une jeune femme modeste. De retour du Royaume chérifien avec un Master II en Médiation culturelle, elle a beaucoup travaillé dans le bénévolat. « Rien n’est plus rentable dans la vie que de se faire connaître», martèle Nadhufa comme pour expliquer ces moments passés à travailler dur sans attendre aucune paie.
Fraîchement mariée, l’enfant de la capitale anjouanaise porte un regard sur l’émancipation de la femme aux Comores. « C’est le soutien de l’homme qui fait de la femme une actrice. J’insiste qu’il y a une complémentarité entre les compétences féminines et masculines», assène Nadhufa Mohamed qui baigne dans le monde de la communication depuis toute jeune. Car, tout en étant étudiante, elle était la rédactrice en chef du journal » Habari Zatru ». Il s’agit d’un mensuel diffusé en ligne et qui faisait la promotion de l’Ile d’Anjouan.
Nadhufa, c’est aussi et surtout une passionnée de culture. Au Maroc dans la communauté estudiantine, elle était une des meneurs dans les activités culturelles et associatives. Une passion qu’elle continue de partager avec ses occupations professionnelles. En parallèle à sa fonction de chargée de communication de Ndzouani Gold, elle était présidente de l’association JPC (Jeune du patrimoine des Comores). C’est dans ce sens qu’en mai dernier, elle a été formée à l’Université de Bourgogne en France, sur la « Gestion du patrimoine ».
Nabil Jaffar, Salwa Mag