Dimanche dernier, les rideaux du « Comoros International Film Festival » sont tombés sur une note positive pour la femme comorienne. Lailat Abdou Tadjiri est primée par la CIFF pour son film «L’encre de la mer et ma plume». Il s’agit d’un court métrage qui parle de la protection de l’environnement. A 24 ans, elle décroche le prix du meilleur film local. Originaire de Singani dans le Hambou, elle était la seule femme dans la compétence et elle a réussi à s’imposer. Dans l’émotion, elle a répondu juste à nos deux questions.
Pourquoi un film sur l’environnement?
Ce qui m’a poussé à réaliser ce film, c’est de faire une sensibilisation sur certaines personnes inconscientes des problèmes environnementaux et des dangers de la dégradation de notre environnement. Ces gens ne font que détruire la nature par des sachets en plastique, des bouchons, des couches… Des objets nocifs pour l’environnement qu’on le retrouve dans les plages. La sensibilisation se fait mais peut être pas suffisamment. C’est pourquoi j’ai pensé à un film sur l’environnement étant donné que tout le monde aime bien les films.
Quelles sont les perspectives?
Actuellement, mes projets seront basés sur les films car il y a beaucoup de choses à dénoncer. Le film reste ma seule arme. C’est aussi une passion pour moi de partager mes visions, mes idées avec tout le monde. Être la lauréate est une voie vers la réussite pour moi. Ca m’a donné l’envie de continuer et d’aller beaucoup plus loin incha allah.
Propos recueillis par Salwa Mag